Vous le savez, la “révolution de Jasmin” est en train de s’étendre : après la Tunisie, c’est l’Egypte qui bouscule ses dirigeants, Moubarak en premier.
Mais le Président Moubarak a forcé les fournisseurs d’accès internet comme les opérateurs téléphoniques à fermer leurs services, voulant ainsi empêcher les Egyptiens en colère de communiquer entre eux. Peine perdue : la manifestation du 2 février, rassemblant 2 millions de personnes, l’a bien prouvé.
Plus encore qu’une décision politique, c’est par l’initiative d’entreprises du web que les solutions peuvent arriver. Ainsi, Google apporte son soutien aux Egyptiens en leur proposant son tout nouveau service de “tweets” (l’équivalent de sms), SayNow, une société rachetée récemment par le géant californien : ce service permet en effet de communiquer sans accès internet, par des numéros de téléphone internationaux.
On avait dit, un peu vite, que la révolution tunisienne était une révolution Facebook. Il semble bien qu’une seconde révolution soit en marche : une révolution numérique. Tant qu’elle peut aider les peuples à prendre eux-mêmes les rênes de leur destinée, elle est la bienvenue.