Le Propranolol (alias Advocardyle en France) a été administré dans le cadre d’un test à une trentaine d’hommes blancs, de droite, et racistes. Il en résulterait que le médicament diminuerait le rythme cardiaque des sujets, et donc les rendraient moins agressifs, par conséquent moins réactifs à la différence avec l’autre, et moins racistes. Une étude similaire doit désormais être effectuée pour aborder les effets de la pilule contre l’homophobie.
Ce que rappelle fort justement l’article de Contrepoints.org qui relate cette étude, c’est qu’il faut bien entendu faire très attention aux dérives du “scientisme” : prenant comme base une échelle de valeurs polarisée (en l’occurence : le racisme est considéré comme de droite, et son origine serait physioloqique), les études pseudo scientifiques ne démontrent rien, elles ne font qu’abonder dans le sens où on souhaite les orienter.
Nous connaissons tous des gens de droite et plutôt tendus qui ne sont pas racistes, et des pseudo-cools de gauche qui tiennent des propos condescendants vis-à-vis des “étrangers”. Reste à se demander si l’étude en question n’est pas la dernière trouvaille d’une industrie pharmaceutique qui mangerait à tous les rateliers.
Les racistes et les pas racistes du tout.
Il y a une vingtaine d’années, il est vrai, un nouveau concept est progressivement apparu en France.
En quelques années, un certain nombre d’entre nous a été convaincu qu’il existait clairement deux types d’humains : ceux qui étaient racistes et ceux qui ne l’étaient pas du tout.
Maintenant la chose nous semble presque normale mais il y a vingt ans, cela aurai été absurde d’exprimer ce genre d’idée. Dans d’autres pays, c’est encore le cas.
Ce qui est encore plus surprenant, c’est que ce concept totalement dualiste, ne nous est pas venu de nos élites, philosophes, sociologues et autres. Ce concept nous a été insufflé par les médias, par des présentateurs, par des journalistes, auxquels nous ne pouvons accorder aucun crédit particulier en terme de connaissance de l’homme !!!
Rappelez-vous, ils avaient même transformé un mot pour exprimer ceci. Ils parlaient des raaaaacistes, en rajoutant une intonation de dégoût.
En quelques années, une grande partie des Français s’est effectivement séparée mais pas en deux groupes, en trois.
Ceux qui se croient, de toute bonne foi, pas racistes du tout.
Ceux qui croient en cette dualité et s’estiment racistes.
Et ceux qui n’ont pas accepté ce concept : pour eux tout le monde l’est ! C’est un défaut collectif.
Le premier groupe a l’avantage sur les deux autres, de ne plus être agressé par l’instrumentalisation du racisme que font les médias. Certains se croient juste supérieurs aux autres, d’autres, au contraire, sont viscéralement violents à l’égard de ceux qui ne pensent pas comme eux. Ils les traitent de racistes.
Bien évidemment aucun de ces individus ne se souvient qu’il était, il y a une vingtaine d’années, raciste, comme tout le monde. Ils ne savent pas non plus quand, comment, où, ni pourquoi, ce changement a eu lieu en eux. Ils préfèrent s’entourer de gens de couleur qu’ils croient particulièrement bien. Ils ont une certaine propension à sortir avec eux et à ne pas voir les dégâts que cause leur venue.
Si vous avez plus de quarante ans, tout cela doit vous parler.
Ceci est bien sûr une manipulation des médias. Mais quel en est l’objectif ?
Évidemment, il s’agit d’argent et bien sûr, de sommes colossales, de sommes en rapport avec ces efforts de manipulation.
En effet, la répartition du PIB entre capital et travail est presque entièrement déterminée par l’unique loi de l’offre et la demande: plus le taux de chômage réel est élevé et plus les salaires sont bas, et plus le capital est avantagé dans cette confrontation.
Dois-je expliquer que ces vingt dernières années, le chômage ait explosé et nos salaires clairement diminués ?
Les personnes du premier groupe ont été par cette manipulation totalement vaccinées contre toute forme d’opposition à l’immigration.
En un peu plus de vingt ans, la part du PIB qui va aux salaires a baissé de 10 points : cela fait plus de 200 Milliards d’euros par an qui passent des salariés au capital. Je vous laisse le soin de vérifier cette nouvelle répartition sur le net.
Cordialement