La prière est d’une importance capitale car elle vient renforcer le lien et la relation entre le musulman et son créateur.
La prière de consultation (salât al-istikhâra) est un des bienfaits dont dispose notre communauté.
En effet, il nous est possible de consulter notre Seigneur avant d’effectuer un choix en particulier. La prière de consultation revêt donc une importance capitale.
La prière de consultation : c’est quoi ?
Du point de vue purement littéraire, l’istikhara veut dire « la demande de ce qui est le mieux pour une chose ». Ainsi, la prière de consultation est idéale pour faire un choix.
Selon la définition religieuse, l’istikhara est « le fait de demander de remettre l’affaire au choix d’Allah et à ce qui est le mieux ».
Comment l’accomplir ?
La prière de consultation “salât al-istikhâra” , ne présente pas plus de complexité que l’enchaînement de deux unités de prières, dans lesquelles il est vivement recommandé de réciter les sourates Al-Kafiroun puis Al-Ikhlas. Après le salut final, une invocation spécifique doit être prononcée. Il n’est pas sans importance de préciser que cette prière doit être effectuée avec vigueur, de façon régulière, jusqu’à l’installation d’un sentiment de sécurité et de quiétude sur le sujet. Répandues sont les pensées disant que la réponse attendue sera présentée sous forme de rêve, or ceci n’est pas forcement le cas : il faut surtout accorder de l’importance au déroulement des événements que l’on doit entreprendre.
L’invocation
Une fois la prière faite, l’invocation suivante doit être dite :
« Ô Seigneur ! Je Te consulte de par Ta connaissance et je T’implore de m’accorder le pouvoir de Ton pouvoir et je Te demande de Ton immense générosité. Car Tu es certes capable et je suis incapable, Tu sais tout tandis que moi je ne sais pas, et c’est Toi le Grand Connaisseur de tout ce qui est inconnu. Ô Seigneur ! Si Tu sais que cette chose – nommer clairement la chose en question – est une source de bien pour moi dans ma religion, dans ma vie présente et dans ma vie future (ou il dit : ici-bas et dans l’au-delà) destine-la-moi et facilite-la-moi puis bénis-la-moi. Et si Tu sais que cette chose est pour moi une source de mal dans ma religion, dans ma vie présente et dans ma vie future (ou il dit : ici-bas et dans l’au-delà) détourne-la de moi et détourne-moi d’elle et prédestine-moi le bien là où il se trouve puis rends-moi satisfait de cette décision. »
En arabe :
« Allâhumma innî astakhîruka bi-hilmika, wa astaqdiruka bi-qudratika, wa as-aluka min fadlika-l-hazîmi. Fa-innaka taqdiru wa lâ aqdiru, wa tahlamu wa lâ ahlamu, wa anta hallâmu-l-ghuyûbi. Allâhumma in kunta tahlamu anna hâdhâ-l-amra (que l’on explicite) khayrun lî fî dînî wa mahâshî, wa hâqibati amrî, fa-qdurhu lî, wa yassirhu lî, thumma bârik lî fîhi. Wa in kunta tahlamu anna hâdhâ-l-amra sharrun lî fî dînî wa mahâshî, wa hâqibati amrî, fa-srifhu hannî, wa srifnî hanhu, wa qdur lî-l-khayra haythu kâna, thumma arddinî bihi. »