Selon l’étude réalisée par l’institut anglais de contrôle Food Standard Agency, certains restaurants auraient servi à leurs clients des poulets présentés comme halal, mais dans lesquels des protéines de porc et de boeuf avaient en fait été injectées.
Les responsables ne sont pas les restaurateurs, pour lesquels il est impossible d’identifier si ces protéines sont contenues dans la viande. Seule une analyse ADN pratiquée par la FSA permet de relever ce qui est contenu dans la viande. Les responsables sont les industriels qui, pour augmenter la masse de leurs poulets, les ont gonflés, et ont “omis” de prévenir leurs clients. Certes, il n’y a aucun problème de santé à consommer ces poulets.
Il reste inadmissible néanmoins de tromper ses clients de cette façon. La liste des plats préparés avec ces poulet au porc figure donc désormais sur les emballages, et les restaurateurs anglais sont donc désormais en mesure de prévenir les clients qui le souhaitent.