Le journal Le Monde a publié mardi 9 septembre un article intitulé Curriculum Voilé, dans lequel il est question des femmes musulmanes qui n’ont plus comme seul choix que de travailler par elles-mêmes, en tant “qu’auto-entrepreneuses”, pour pouvoir travailler en restant voilées.
L’article prend l’exemple de Meryem Belmokhtar, ancienne secrétaire de laboratoire, qui n’a plus supporté de devoir retirer son voile pour sortir de chez elle et travailler. A contrecoeur, car il apparaît qu’elle aimait son travail, Meryem a démissionné, et créé sa propre entreprise, Web Candine Halal, pour vendre des bonbons halal sur internet.
Ceci prouve d’une part que la France se prive des compétences de femmes musulmanes intelligentes, motivées, travailleuses, diplômées, simplement parce qu’elles sont voilées. Car toutes n’ont pas le courage de Meryem. Et on peut gager sans risque que nombreuses sont celles qui préfèrent rester chez elles plutôt que d’affronter l’humiliation de devoir s’habiller comme d’autres le voudraient. C’est, on le voit bien, la société elle-même qui pousse ces femmes à s’isoler, à se couper du monde. Car l’article prouve également que les femmes voilées sont autonomes et libres, et non pas soumises aux hommes, comme on a trop souvent voulu le faire croire. Quand la religion est une affaire personnelle, il n’y a aucune raison de brider les croyants sous de fallacieux prétextes.
Bravo à Meryem d’avoir trouvé une solution, et bon courage à elle !